Vous rendez-vous compte qu’en 4 délibérations, l’équipe municipale vient de céder pour 12 039 000€ de biens publics sur la base de 4 feuillets dont la description des transactions tenait sur 3 lignes sur lesquelles j’ai dénombré pas moins de 12 fois le mot « ENVIRON » ?
Les Ozoiriens connaissent bien le mot « environ ». En 2018 le maire et son équipe choisissaient une entreprise ayant des liens avec France Pierre pour construire sur un bien public « environ 200 logements ». 3 Ans plus tard les riverains étaient dans le journal le Parisien découvrant, stupéfaits, s’être faits… je cherche le terme… je crois que c’est « entuber » mais je ne suis pas familier du jargon administratif. (cf photo)
Aujourd’hui, ce n’est pas un bien commun que les élus de la majorité décident de vendre mais 4 en un seul conseil municipal ! Du jamais vu ! J’ai donc dénombré pas une, mais 12 occurrences du mot « environ » ! DOUZE ! Concernant les tennis le maire n’a même pas su nous dire combien, même « environ », il y aurait de logements de prévus ! Vous imaginez sérieusement que ce monsieur proposerait de vendre un terrain à un promoteur qui lui aurait fait une offre sans avoir la moindre idée, à la louche, du nombre de logements qu’il compte y mettre ? Il ne sait pas si c’est un appartement de 12000m² ou 600 de 20m² ? Sérieusement ?
Monsieur le Préfet de Seine-et-Marne, en attendant la réponse à mon courrier, pourriez-vous nous dire si un maire qui vendrait un terrain municipal pour y faire des programmes de logements et qui ne saurait pas combien de logements « environ » ce dernier compte faire, ne devrait-il pas faire l’objet d’un bilan médical ? Juste par sécurité. Il s’agit d’argent public tout de même. Le nôtre !
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